A la lisière de la forêt...

Karen se trouvait à la lisière de la forêt, non loin de la soit disante tannière des loup gris. Elle ne trainait que rarement avec les siens, sans oublier qu'ils avaient pour la majorité déserté BlackCity. Le peuple des loups gris étaient en voix d'extinction dans la grande ville noire. En fait, ils avaient depuis bien longtemps fondu dans la masse.

La jeune femme était légèrement nostalgique. Sous sa forme humaine, elle était tranquillement adossé à un arbre, là où les arbres délimités l'entrée de la forêt. Elle était assise, ses yeux noirs dans le vagues, tenant une flûte dans les mains.

_ La vie devient de plus en plus morose ici bas... rien ne vaut vraiment la peine de vivre quand on sait que l'on va inévitablement tout perdre tôt ou tard.... ror....

Karen amena alors son instrument à ses lèvres et souffla ainsi, laissant une doue mélodie mélancolique se fondre à l'atmosphère sombre qui règnait dans la forêt. On aurait pu crire que la forêt elle-même gémissait, était triste et partageait sa peine avec la jeune femme.

La louve, ou plutôt le louveteau qu'était notre petite Tara avançait à bon pas depuis...combien de temps déjà? cinq? Six heures? Certes, un homme, tout comme un loup normal, n'aurait su tenir une telle marche, mais la Lycan avait l'habitude. S'était dans sa nature depuis plus de milles ans. Tara aurait probablement trottée directement au "repère" des Loups Gris si la forêt n'aurait pas censé gémir misérablement. Toutefois, en tendant ses minces et fines oreilles, son ouïe expérimenté y reconnu le sifflement aïgue d'une flûte. Qui pouvait bien jouer de l'instrument dans la forêt? Ou plutôt, qui était asser stupide pour s'approcher aussi près du territoire de son clan, même s'ils étaient de moins en moins nombreux?

Sa nature même lui soufflait dans son fort intérieur de s'en aller comme si les pleurs intrumentals étaient le fruit de son imagination, mais elle ne put se résoudre à peut-être laisser un ennemi en vie aussi proche de la tanière. Reprenant sa marche cadenser, elle prit la direction que lui soufflait la mélodie.

Se ne fut qu'à quelques mêtres de l'étranger que le vent se désida à tourner, lui envoyant l'odeur de sa cible en pleins dans le museau. S'arrêtant, la femme-enfant reprit, justement, sa forme humaine. S'avançant lentement, elle attendit de connaître le visage de la femme avant de lui parler, ou de l'attaquer. Tout son petit corps crispé, elle s'avança entre les bras tels une ombre, et se détendit d'un coup. Se n'était pas un envahisseur. Loins de là. En fouillant dans sa mémoire pour trouver le bon nom au travers de tout les ceux qui s'étaient accumulé au fils du temps dans sa tête. Angelov! Oui. Si elle ne se trompait pas, elle se prénomait Karen.

Fesant fit de discrétion, elle sortit de l'épaisse forêt en applaudissant dans ses fines mains blanches. Elle portait un kimono foncé, comme tout les autres jours de ce monde. Un mince sourire flottant rêveusement sur ses traits fin, Tara alla se camper devant sa congénère. Il était tellement rare d'en voir que la Loup Gris acceuillant avec une joie non feinte sa présence.

- Bravo! It will be wonderful! Vous jouez admirablement bien. Je me serais crû dans mon jeune temps, où mon père et moi allions dans de grand banquet, ou a des réunions d'artistes. Karen si je ne m'abuse. Enchantée de vous revoir. J'aurais crûe que vous seriez partie comme tout les autres, mais je suis heureuse de m'être trompée.

Alors que Karen jouait, elle entendit au loin des pas, de petits pas qui démontraient que la "chose" approchante était de faible constitution. Mais là aussi, cela ne voulait rien dire. La jeune Delanov continua de jouer.

Karen n'arrâta que lorsqu'ele sentit a présence assez proche d'elle. Elle ne tourna pas la têt de suite mais une voix vnt à elle... une petite voix charmante. C'était alors qu'elle sentit la présence aniamal, celle du loup. Et bien quel surprise de voir un de ses congénaires. Elle riva enfin ses yeux vers Tara,souriant polimement, penchant la tête en guise de salut, posant délicatement sa flûte sur ses genous.

Ell s'adresse à la jeune femme avec une douce voix suave qui la caractérisait.

_ Merci.... tant de complmiement me vont droit au coeur.... je suis heureuse de voir que cette petite mélodie est trouvée grâce à cotre coeur et à vos oreilles... Je suis également enchantée de vour retrouver jeune Tara...

Quand Tara parla de leurs congénaires, son regard se fit plus emplis de tristesse. Il était vrai que les loup-gris étaient déjà bie loin, partit on ne sait où dans le lointain pays, voulant oublier la morosité de blackcity.... chose qui n'était pas étonnante.... le peuple des loup-gris était plutôt pacifiste... la guerre faisait rage dans l'ombre de la ville, entre tout les clans...

karen plongea ses yeux sur l'horizon.

_ Si je reste ici.... je dois avouer que ce n'était parce que je m'y sens comblais... O grand non.... mais des affaires m'attenden.... j'ai fait des promesses que je tiens à tenir....je me le dois... mais je suis étonnée que toi aussi tu sois ici.... tu pourrais mener une vie certainement bien lus heureuse ailleurs qu'à Blackcity...

Un petit sourire polie sur ses minces lèvres, Tara s’approcha de sa congénère et s’assit à distance respectueuse de la jeune femme. Les mains posées sur ses genoux, la Loup Gris écouta avec attention Karen. Apparemment, la modestie était bien présente chez elle. Toutefois, un petit rire s’échappa, laissant suite à de petites et simplettes excuses de sa part.

- Ne soyez pas si modeste, Karen. Votre talent est rare, et vous devriez en faire profiter plus souvent les autres, même si je le suis involontairement d’une certaines façon.

Notant l’air sombre de sa camarade, Tara ne se défit pas de sa répartie et soupira lorsque Karen eut finit ses explications. Certes, il y avait beaucoup à voir, mais rendu à son âge…il ne restait plus grand chose à voir justement…

- Pour être franche, j’ai vu beaucoup dans ma longue existence. Les premières années de ma vie, je suis rester auprès de mon père, mais à sa mort, je n’ai pas supporter de rester seule dans la maison où nous avions vécu aussi longtemps ensemble. (Elle eut un bref demi-rire) Je suis probablement rester sur les routes à voyager plus longtemps que vous avez pu vivre. À quel âge déjà suis-je partie explorer le monde? Oh! Je devais avoir environs…300 ans. Combien en ais-je à l’heure qu’il est? Plus de mille garantie. Avec le temps, on arrête de compter. Mais enfin! Je ne suis pas là pour discuter âge! Je suis surtout ici parce que j’ai entendu une artiste à l’œuvre.

D’une besace de tissu gris, elle sorti un étuis de chêne finement ouvrager. L’ouvrant, elle montra son trésor à Karen, un violon.

- Je suis aussi une adepte de la musique. Quoique je sache très bien jouer de la flûte, du piano et encore bien d’autres instruments, j’affectionne particulièrement le violon qui est, selon moi, une représentation de la voix des anges, si je puis me permettre la métaphore. Naturellement, votre façon de jouer rivalise de beauté avec bien violoniste. ajouta-t-elle en déposant affectueusement l’instrument de bois sombre dans son étuis. Mais pour en revenir à notre conversation, il n’y plus rien à voir. Non. Il y a toujours plus à voir dans ce monde en constant mouvement, mais encore plus à BlackCity. Ne trouvez-vous pas? Je ne dis pas être en parfait accord avec cette guerre, mais je suis particulièrement curieuse. Car, même si nous ne nous en mêlons pas, notre clan est concerné.

Un sourire désoler s’afficha alors. Cette guerre avait fait de nombreuses victimes, malheureusement beaucoup de Loup Gris. S’était également une des raisons pourquoi ils étaient maintenant si peu nombreux…

- Espérons que lorsque tout cela sera terminer, se ne sera pas parce que les autres races se seront entre-tuer.

Nouveau Nombre de messages : 7 Age : 46 Date d'inscription : 11/01/2007

Voilà bien quelques bons centaines de kilomètres que je roulai
et c’est en arrivant dans cette foutue forêt que ma Moto me lâche pour la dernière fois....
Si seulement elle était à moi,
j’aurai au moins pu la revendre en pièce détaché à un pommé de ce Bush !
D’ailleurs...Où suis-je ?
Je n’en savais rien, il faisait une nuit sans lune,
et la région ne me disait rien qui vaille.
J’avais l’impression que le mauvais du Ver me guettait,
une odeur de gaz d’échappement execivemant polluant peu être...
ou juste un bahut était passé par là peu de temps avant
mon naufrage sur se bout de svalte.

Une brise siffla dans mes oreilles et comme un message des esprits,
je posais les yeux dans les sombres profondeurs des sous-bois,
cherchant aux travers des troncs et des feuillages la provenance.

Une lueur au loin, je perçu, comme une chose qui me semblait familière... Une odeur aussi,
une marque animale de dégustation ainsi attendant paisiblement ma venue
tel un porcin une pomme en bouche sur un plateau d’argent.
Toujours aussi opportuniste pour changer, sans gène j’était et je suis.

Le vent de face, la biche et son faon ne pouvait me sentir,
j’eu tout mon temps pour muté d’humain à mi-homme,
de mi-homme à ma forme appelé Crinos,
de Crinos à Hypso
ressemblant à la bête du Gévaudan,
un loup d’un mètre trente facile au garrot.

Les babines salivantes,
tiraillé par une faim qui me tenais depuis ma fuite
et quelques arrêts dans des stations services,
je m’invitais dans ce bois si accueillant,
si festoyant, aux habitants si alléchants...

Je m’approchais silencieux de la biche, d’un pas de loup
tel était le cas au plus juste du terme,
puis enfin assez près je bondi de tout mon long par-dessus le buisson.
La gueule ouverte, toutes dents dehors je dus reprendre impulsion sur mes deux pattes pour saisir à la gorge non pas la biche qui m’aurait été plus à l’aise
mais le faon si jeune et du coup moins expérimenté.
Son crâne tenait entre mes crocs, l’étreinte si puissante aurait pu lui broyé
mais même si la vie se nourrie d’elle-même,
laissons tout de même le plus grands nombres des esprits de la forêt comprendre la chose qu’il leurs arrive...non pas par sadisme
mais pour leurs prochaines existences.

Pour cela je n’eu aucune peine et encore moins de tristesse à me remplir la pence de ce jeune être...si fragile...si mignon...tant une chaire si fine à mon palais lycantropique.

Une fois repu, je m’adossais à un tronc de chêne, ayant repris ma forme mi-homme je sifflait une mélodie des plus mystiques et enchanteresse, un reste de cuisse sanglante posée sur mon torse, avant de m’en aller dans le monde des anciens, au-delà du miroir et des reflets...l’Umbra....